Témoignages
— Ce sont eux qui en parlent le mieux​ —

Témoignages sur la formation harcèlement au travail

— J'avoue avoir hésité à venir ayant peur de tomber dans un pathos politico-correct ;o) , mais j'ai finalement beaucoup apprécié cette journée grâce au message transmis avec objectivité, simplicité et humour d'Isabelle ! Merci !

— Le sujet vraiment d'actualité et la compétence humaine de l'expert nous otn permis d'avoir des débats passionnants

— Approche sans jugement moral permanent et pragmatique avec un vrai recul sur le sujet

— Bravo d'avoir réussi à traiter ce sujet complexe avec autant de délicatesse et de fond sans tomber dans le pathos ! De beaux outils pour nous armer sur ce sujet épineux Un sujet délicat brillamment traité, fond et forme

— Merci de rendre ce sujet compliqué très intéressant et "vivant" grâce à une discussion ouverte et des exemples parlant. Cela m’a permis notamment d'avoir une meilleure conscience des signaux faibles à détecter pour être au courant des cas de harcèlement.

— Une expertise de grande qualité avec une experte exceptionnelle. Connaissances, compétences, intelligence, bienveillance et humour ont été les maitres mots de cette journée. Merci!

— La mise en application est immédiate une attention particulière à la communication envers les salariés sera désormais pratiquée

— Merci Isabelle pour ta capacité à transmettre et pour les mises en situation nous permettant de vraiment prendre conscience de l'importance du harcèlement en nous aidant à le traiter et de nous avoir donner des clefs pour y remédier .

— Cette formation m’a ouvert l’esprit ! — Super sujet, avec un propos et un support très éclairant : encore merci !

— Un contenu et des propositions immédiatement transposables dans l'entreprise

— Très bien séquencé dans le timing imparti.

— Juste parfait!

— Très bien mené, très bonne approche pour un tel format

— J'ai apprécié l'expertise de l'intervenante, son écoute, le déroulé de son intervention avec le questionnaire participatif

— Intervention dynamique, à partir de cas concrets qui permettent de bien cerner les situations et leurs enjeux

— J'ai trouvé très intéressant les analyses de cas, et les réflexions sur : Comment aurait-on pu faire autrement ? / Comment se mobiliser individuellement pour ne pas être dans un collectif qui s'observe...

— Webinaire qui a eu un énorme impact sur moi : prise de conscience sur les jeux de pouvoir, devoir de sentinelle et de devoir d'intervention pour aider les victimes

— Très concret, pragmatique avec de bons exemples.

— très bon exposé pour comprendre les attitudes appropriées
Participants
Formation

Témoignages de victimes de violence sexuelle
— Femme —

Avant l'accompagnement avec Isabelle, je me sentais submergée par des flashs et des pensées qui tournaient en boucle dans ma tête. Je n’arrivais pas à comprendre ce que j’avais vécu et souffrais d’une amnésie importante sur des événements passés. Le travail avec Isabelle m’a permis de découvrir les mécanismes de mon cerveau qui m'avaient conduite à ces pertes de mémoire. Grâce à cet accompagnement, j’ai retrouvé le lien avec mon corps et mes ressentis, ce qui m’a aidée à redécouvrir ce qui est essentiel pour moi : mon bien-être, ma respiration et l’écoute de mes intuitions.

Avec le temps, j’ai constaté une amélioration dans ma gestion du stress au quotidien. J’ai gagné en confiance, tant en moi-même qu’en mon avenir, et j’ai acquis des outils précieux pour affronter les dangers extérieurs, notamment en tant que femme évoluant dans un métier d’hommes. J'ai aussi appris à mieux gérer mes relations avec ma famille et mes amis. Bien que le processus d’accompagnement ait été douloureux au début, j’ai compris que cela faisait partie du chemin nécessaire pour aller mieux. Aujourd’hui, les outils que j’ai acquis sont devenus indispensables dans ma vie de tous les jours.
Alexandra
30 ans
Suite à une agression sexuelle qui a eu lieu sur mon lieu de travail, Isabelle, à travers nos rendez-vous et nos échanges, a été d'une grande aide et m'a accompagnée à surmonter cette épreuve difficile. J'ai ainsi pu reprendre confiance en moi et retrouver ma place dans cet environnement alors que ce n'était pas gagné.
Eloise
28 ans

Témoignages de victimes de violence sexuelle
— Homme —

Lors de mon premier contact avec Isabelle, je venais d’entamer une thérapie, enfin efficiente, et les souvenirs d’une partie des agressions sexuelles dont j’ai été victime tout jeune enfant étaient revenus avec force et détails lors de ces séances d’EMDR. Plusieurs années avant, j’avais retrouvé les souvenirs du contexte. J’avais été atterré face à ces souvenirs, restés très flous, sans que mon thérapeute de l’époque ne m’apporte une aide ni ne m’oriente vers d’autres professionnels compétents, me laissant seul face à ces souvenirs, trop incertains pour que j’ose les partager autour de moi. Enfin, cette thérapie EMDR commençait de m’aider. Elle me de retrouver des souvenirs précis. Ce psychologue reconnaissait ma souffrance et bien avant que la CIIVISE en ait fait sa devise, ce professionnel me croyait, me l’exprimait et me le confirmait à chaque rencontre.

Je me lançais alors de nouveau dans des recherches pour confronter mes souvenirs avec des éléments factuels : lieux, dates… Je cherchais aussi à confronter mes sensations et mon parcours de levée d’amnésie avec le vécu d’autres victimes. Une de mes recherches m’a fait consulter le site d’Isabelle. Les vidéos qu’elle avait mise en ligne m’apportaient des informations très utiles à la compréhension de ma situation.

J’ai depuis conservé en mémoire ce qu’Isabelle exprime dans une de ces vidéos : Les agresseurs hommes, s’attaquent en moyenne à 150 enfants lorsque leurs victimes sont des garçons, en comparaison de 20 enfants lorsque ce sont des filles. Elle abordait aussi le fait qu’encore moins d’hommes exprimaient leur vécu de victime, soit qu’ils n’y avaient pas accès dans le cadre de leur dissociation traumatique, soit qu’ils choisissaient, par défaut, de les taire. J’ajouterais aujourd’hui que les médias étaient alors encore inaudibles concernant les hommes victimes de viols dans l’enfance. C’était alors la première fois que j’entendais, visionnais et lisais une professionnelle au sujet de ces situations proches de celles que j’avais vécues. Elle s’appuyait sur des études, des connaissances. J’ai alors déposé un message pour la remercier sur son site et j’ai été surpris de recevoir très rapidement un courrier électronique de sa part me proposant un entretien en visio-conférence.

Isabelle m’a accueilli à cette époque. J’étais encore très seul avec ce vécu de victimes d’agressions sexuelles dans mon enfance et leurs conséquences dans ma vie. Isabelle m’a apporté une rare disponibilité et un véritable soutien dans mon parcours, en parallèle de ma thérapie EMDR, suivie auprès d’un psychologue compétent et empathique.

J’ai l’impression que ma vie n’a été qu’un continuum depuis que les agressions se sont arrêtées. Les années de violence m’ont détruit un peu plus à chaque fois, mais en parallèle, une sorte d’élan vital m’empêchait de sombrer. Je ne parle pas uniquement de mon état psychique mais aussi de mon état physique. Mon corps a lui aussi fait les frais de ces agressions mais il a résisté, il s’est battu pour survivre. Toute ma vie durant, j’ai tenté de m’en sortir, sans comprendre pourquoi je me sentais si différent des autres, pourquoi ce qui semblait facile et naturel pour les autres relevait de l’impossible pour moi.

J’ai rencontré Isabelle à l’âge de 53 ans, 48 ans après le début des agressions, au moment où les causes de mes souffrances s’expliquaient enfin et que je commençais à m’en libérer un peu.

Depuis le chemin n’a pas été facile, semé d’embuches, et 4 ans plus tard environ, je n’en suis toujours pas totalement sorti. A la fois beaucoup de choses ont changées mais il me semble que les conséquences de ces horreurs vécues dans l’enfance, sans qu’elles ne soient repérées par les adultes qui m’entouraient, restent énormes. Je reconnais que la différence est tout de même notoire. Pour la première fois, je me suis senti compris et soutenu.

Isabelle m’a aidé à faire du lien. Elle m’a orienté sur de nombreux témoignages, conférences, lectures, qui m’ont permis de mieux comprendre ce qui avait pu se passer en moi lors de ces agressions et par la suite. Elle m’a proposé des pistes thérapeutiques. Elle m’a aidé à mieux me comprendre, à mieux m’accepter. Elle est quelqu’un qui pourra témoigner de mon parcours.

Je recherchais un moyen de parler de mon vécu à ma famille. En y réfléchissant avec Isabelle, la proposition qu’elle m’a faite d’enregistrer une vidéo sous forme d’entretien cadré et guidé par elle-même, enregistrée dans son cabinet m’a semblé pertinente. Cette vidéo a été déclencheur du partage de mon vécu avec certains de mes proches.

Cet entretien filmé m’a permis d’exprimer des aspects de mon fonctionnement, de mon histoire que je gardais pour moi. Il a aussi été une première occasion de partager mon vécu avec une personne que je ne connaissais pas, la technicienne qui a capturé les images. Cette femme, que je n’ai jamais revue, m’a accueilli avec une empathie sécurisante. Elle m’a permis de faire une sorte de coming-out. Cet entretien a été pour moi le point de départ d’autres recherches sur mon passé qui m’ont permis d’avancer vers d’autres levées d’amnésie. Il contient aussi quelques « secrets » que j’ai encore du mal à partager. Proposer aux personnes de la visionner me permet de leur confier, sans devoir recommencer cet exercice si difficile.

Aujourd’hui, j’ai communiqué à quelques amis mais aussi et surtout à mes parents et mes frères mon vécu de victime. J’ai sollicité des réponses à nombreuses de mes questions et reçu des témoignages et informations que je n’attendais pas. Ma relation est aujourd’hui plus authentique avec mes deux frères, comme avec chacun de mes parents et certains membres de ma famille plus large. Nous sommes en mesure d’aborder ces agressions. Pouvoir être authentique, pouvoir assumer mes manques, mes faiblesses est une charge en moins. Bien sûr, j’ai aussi rencontré des fins de non-recevoir et des réponses d’une hypocrisie énorme, notamment celle des institutions impliquées, mais le combat n’est pas terminé. J’ai depuis pris contact avec d’autres victimes et depuis quelques temps rejoins une association.

Que voudrais-tu dire aux garçons, aux hommes qui liraient ton témoignage et qui seraient dans une situation similaire à la tienne ?

J’aimerais parler plus particulièrement de mon parcours de santé psychique, mentale et cognitive, et physique.

Victime de deux traumatismes crâniens au tout début de ma vie, les troubles d’apprentissage que j’ai rencontré ont toujours été mis sur le compte de ces accidents, ce qui est tout à fait probable. J’ai été suivi en rééducation dans mon enfance pour ces troubles, peu connus à cette époque qui ont rendu ma scolarité difficile : trouble du développement des coordinations, dysorthographie, dysgraphie. J’ai développé de nombreuses allergies : pollen, iode injectable, aspirine, protéine de lait… J’ai dû être opéré des deux genoux à l’adolescence du fait de douleurs articulaires intenses. Dès l’âge de 20 ans, je commençais à ressentir une forte douleur à la poitrine que je gardais pour moi mais qui ressemblait fort à des douleurs cardiaques.

J’ai toujours combattu ces troubles d’apprentissage, et troubles physiques et j’ai finalement réussi à pratiquer des activités sportives, même les sports collectifs et la natation qui représentaient le summum de difficulté pour moi. J’ai aussi réussi à apprendre le piano, même si je suis resté à un niveau très limité.

J’ai été surpris de voir que les levées d’amnésie m’ont libéré d’une hypertonie musculaire permanente qui m’empêchait de produire des mouvements souples et coordonnés. J’ai enfin pu me sentir à l’aise dans l’apprentissage de nouvelles habiletés motrices (sports collectifs, violon). J’ai encore découvert il y a quelques jours que le simple fait d’évoquer ou de revenir en pensée sur certaines de ces agressions provoquaient chez moi de nouveau cette hypertonie de manière transitoire.

Lors de la première levée d’amnésie, j’ai aussi dû être hospitalisé pour des douleurs thoraciques violentes évoquant un infarctus du myocarde. Les examens ont alors montré que mon cœur avait été lésé, à l’époque des premières agressions, à l’âge de 5 ans.

Plus récemment, lors d’une autre levée d’amnésie d’une nouvelle période d’agressions sexuelles, j’ai déclenché une maladie chronique inflammatoire. Même si la cause pourrait aussi être attribuée à la 3ème dose de vaccination Covid-19, information que je viens de lire pour la première fois sur un site d’information médicale, le faisceau de circonstances est significatif.

A l’âge de 12 ans, j’ai commencé à souffrir d’hyperphagie, devenue un mécanisme de compensation de ma solitude, de mon sentiment d’isolement, dont je n’ai pas pu pleinement me débarrasser aujourd’hui. Les conséquences de ces prises d’alimentation sucrée excessives, heureusement entrecoupées de périodes d’alimentation équilibrée, ne peuvent avoir laisser mon corps sans conséquences : risque accru de diabète…

Il me semble donc capital de faire du lien entre violences sexuelles et pathologies physiques et cognitives, non uniquement psychiques. Je suspecte que certains enfants qui présentent des troubles d’apprentissage, ou des pathologies physiques graves en dehors d’accidents, pourraient être ou avoir été victimes de violences dans leur environnement.

Le parcours d’Isabelle est particulièrement significatif en ce sens, puisqu’elle exprime que c’est dans le cadre de l’accompagnement de la souffrance des hommes et des femmes en entreprise qu’elle a été interpellée par le fait que nombre d’entre eux avait été victimes de violences, notamment à caractère sexuel, dans leur enfance, sans pour autant que des liens soient établis ou même envisagés jusqu’alors entre les deux situations.

Aujourd’hui, je suis certain qu’être accompagné par des professionnels compétents, particulièrement dans le domaine des violences faites aux enfants, plus encore à caractère sexuel, dans celui du stress post traumatique, dans celui des conséquences sur le développement de l’enfant, de l’adolescent puis sur la vie adulte, est une nécessité absolue pour pouvoir se libérer d’une grande partie des troubles dont nous, victimes, sommes atteints.

Isabelle fait partie de ces personnes compétentes et accueillantes qui assurent un véritable soutien. Elle continue de compléter ses compétences et connaissances, avec une spécificité, celle de s’intéresser particulièrement aux hommes victimes de violences sexuelles dans leur enfance.
Benoit
53 ans

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